Club Med : les différentes carrières des G.O.

Le Club Med a été ma véritable école.

Les G.O, les Gentils Organisateurs, sont les employés emblématiques du Club Med. Si emblématiques que cela a donné de l'inspiration à Dany Boon pour le scénario de son nouveau film "La vie pour de vrai". Mais contrairement au personnage principal Tridan (un prénom qui ne s’invente pas !), ils ne passent pas tous leur carrière en Resort. Au contraire, ils sont nombreux à évoluer en interne ou en externe. Nous avons donc demandé à deux d’entre eux de nous parler de leurs parcours respectifs.

La rencontre de Gianluca Meregalli avec le Club Med ressemble au début d’un scénario de film.

Nous sommes en 1994 et ce tout jeune italien formé à la plongée et à la voile s’apprête à passer un entretien dans un club de vacances local, moins international, pour trouver un job d’été. Pourtant, sa vie prend une autre direction lorsqu’un de ses amis, lui aussi italien, lui recommande plutôt de postuler au Club Med.

“J’ai un peu hésité car, à l’époque, ce n’était pas très connu en Italie mais je me suis dit que j’allais quand même essayer. Une semaine après l’entretien, on m’a rappelé en me disant : "si c’est bon pour toi, tu pars à Caprera pour faire la saison. J’ai accepté et c’était parti”, explique celui qui est aujourd’hui responsable de projet formation/innovation de l’Académie Paris 2024. Directement liée aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, cette organisation permet à tous ceux qui participeront à l’évènement d’avoir les connaissances et les compétences pour contribuer pleinement à la réussite de cet événement. dolor.

Bien qu’un peu différente, l’histoire d’Alban Schroeder ressemble étonnement à celle de Gianluca. Et pour cause, alors qu’il prépare les concours d’entrée des grandes écoles de commerce françaises, il passe un entretien d’embauche au Club Med et il est accepté. Il prend alors le pari de partir travailler à Serre Chevalier comme animateur Mini Club plutôt que de poursuivre ses études. Un pari gagnant puisqu’aujourd’hui, 14 ans plus tard, il est Chef de Projets Formation au siège parisien de la marque.

Deux parcours Club Med et une même réussite

“J’ai vraiment eu de la chance de croiser cet ami qui m’a dit de me tourner vers le Club Med plutôt que vers un concurrent”, estime Gianluca Meregalli, “Aucune entreprise ne te permet d’avoir une telle carrière en commençant comme G.O Voile, surtout à l’international. Et quand je parle d’international, je ne fais pas uniquement référence au fait d’apprendre le français et l’anglais comme ça a été mon cas. Je parle du fait d’être confronté concrètement au multiculturalisme. Au cours de ma carrière, j’ai travaillé avec des hommes et des femmes de centaines de nationalités, qui venaient d’endroits extrêmement différents. Ça a commencé dès le début puisque lors de ma première saison, l’un de mes collègues venait de Tahiti. Pour moi qui venait d’un petit village italien près de Milan, c’était génial”. En effet, après plusieurs saisons comme G.O Voile, puis responsable des sports nautiques, en Europe, en Israël et ailleurs, Gianluca est recruté par le bureau de Milan pour faire passer des entretiens métiers aux futurs G.O qui encadreront les mêmes activités que lui. Mais sa progression ne s’arrête pas là. “Il y a eu un besoin pour le déploiement de modules de formations et je suis donc parti faire un stage formateur avec la Club Med School de l’époque, qui était basée à Lyon et dirigée à l’époque par Philippe Jaubert et Audrey Bonfillon, aujourd’hui DRH Corporate, politique sociale et développement des Talents. A partir de là, j’ai commencé à déployer des modules de formation pour les G.O Italiens et pour les G.O voile Tunisiens. Ensuite, après avoir pas mal bougé entre Milan et Lyon, j’ai encore évolué pour m’occuper de la formation de toute la zone Europe-Afrique”.

Pour Alban Schroeder, le constat est le même. Après neuf ans en Resort, il devient conseiller de vente en agence, puis responsable du flagship store de Club Med sur les Champs-Elysées. Après trois années sur ce poste, son talent et ses compétences le mènent à une nouvelle position stratégique au siège : Chef de projets Formation pour l’ensemble des collaborateurs de la Business Unit Europe-Afrique. “Les possibilités de se développer et d'évoluer sont très nombreuses, à condition de s'en donner les moyens. J’ai commencé G.O Mini Club avec le BAFA, je suis ensuite passé dans les fonctions commerciales et, finalement, dans l'univers de la formation, un parcours atypique où le Club m'a fait confiance.”, analyse-t-il en revenant sur son parcours. D’ailleurs, son ambition ne s’arrête pas là puisqu’il espère devenir Directeur commercial d’ici quelques années.

Une ligne de CV capitale en externe

De son côté, Gianluca Meregalli, qui a quitté le Club Med en 2007, estime que son parcours au sein de l’entreprise et sa culture de la gentillesse l’ont aidé pour la suite de sa carrière. “Oui, c’est une belle expérience sur le CV. De manière générale, tous ceux avec qui j’ai travaillé ont fait des carrières très différentes les unes des autres, certains en interne, d’autres à l’extérieur, mais ils ont tous bénéficié de ce parcours. J’ai par exemple un ami italien qui enseigne aujourd’hui le marketing dans de grandes universités à Londres. A l’époque où on s’est connu, il était G.O Voile. Le Club, ça a été ma vraie école, c’est elle qui m’a permis d’apprendre le français, développer des compétences, créer facilement des liens, parler en public, ce qui me permet aujourd’hui de faire des conférences devant des dizaines de personnes dans une langue qui n’est pas la mienne. Ce sont de nombreuses compétences que j’ai acquises et que j’ai pu exploiter tout au long de ma carrière”, retrace Gianluca. “C’est ce que l’on appelle “A life-changing experience”, une expérience qui change la vie.”

Le bonheur de la vie en Resorts

Autre point commun entre Alban et Gianluca : ils ont tous les deux adoré leurs années en Resort. “J’avais déjà l’esprit ouvert mais ça a été un catalyseur de ma personnalité. On caricature souvent ce côté du G.O un peu trop gentil mais en réalité, cette attention aux autres, aux clients, à ses collègues, à tout le monde, ce n’est pas un simple mot, c’est un véritable état d’esprit qui nous anime. Même après, dans les bureaux, c’était comme un grand village avec des G.O, tout le monde échangeait facilement, ça crée une ambiance de travail extraordinaire qu’on ne retrouve pas dans toutes les entreprises”, affirme Gianluca. “Je crois que ce qui m’a le plus manqué en arrivant au siège, c’est la facilité d’accès à des infrastructures pour les activités de divertissement. Car même si on travaille beaucoup, tout est facile en resorts, on rencontre énormément des nouvelles personnes, on vit des expériences inédites, on fait la fête, on fait du sport tout le temps. Ce sont des choses qui sont beaucoup plus compliquées quand on a une vie plus normale. Et puis, il y a le fait d’interagir et de manager des personnes qui viennent de partout, ça, c’est vraiment incroyable”, ajoute Alban Schroeder qui se souvient aussi d’une anecdote qui illustre particulièrement bien la Gentillesse dans le quotidien des équipes. “Rien que d’y penser, j’en ai des frissons. C’était en 2016, je travaillais au Resort de Gregolimano comme responsable Mini Club. A l'époque, le Chef de Village m’annonce secrètement que Camille Perazio, qui est aujourd’hui Chargée de clientèle Grands Comptes Meetings & Events, allait devenir Cheffe de Village et me demande donc d’organiser une soirée pour fêter ça. A la fin d’un spectacle, on a donc fait en sorte qu’elle se retrouve seule sur scène, on s’est tous cachés et on a fait arriver ses parents et ses amis, ça a été un moment fort en émotions qu’on a pu partager avec les G.M. Ce qui me touche le plus, c’est qu’elle en parle aujourd’hui encore avec beaucoup d’émotions, comme un moment marquant de sa vie. Des choses comme ça, on en fait tous les jours pour les G.M mais on peut aussi en faire vivre à notre propre équipe.”

Et cette vie de G.O est accessible à tous. “Chaque année, nous recrutons des profils très différents pour nos resorts”, rappelle Audrey Bonfillon, elle-même entrée en stage comme psychologue et devenue DRH corporate, politique sociale et développement des talents au Club Med. Elle poursuit : “Nos employés en Resorts sont nourris, blanchis et logés avec la qualité qu’on connaît au Club Med et avec l’accès à toutes les activités. Donc celui qui est plus malin peut se faire une belle épargne”. Ce qui permet à bon nombre de G.O d’investir dans un bien immobilier en sortant. Alors, si vous prenez plaisir à être en contact avec les autres et que vous croyez à la Gentillesse comme valeur fondamentale, vous savez ce qu’il vous reste à faire. “Je vous promets que, que ce soit pour une saison ou pour dix, ce sera une expérience extraordinaire”, conclut Anne Browaeys, CEO des marchés Europe Afrique.

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